samedi 16 octobre 2010

Still Dre.






La confiance. Eternelle. Celle dont l'on manque. Celle qui nous fait défaut. Celle que l'on envie aux autres. Celle qui nous brûle, au fond, celle qu'on espère. Celle qui se gagne, qui nous rapproche, celle que l'on refoule. La confiance que l'on perd. Qui nous sépare, que l'on regrette. Celle qui nous assiège entre deux gorgées d'alcool. Celle des grands envers les petits. La confiance puissante. La confiance en soi. Aux autres. La confiance qui nous prive, la confiance furtive. La confiance aveugle, fausse, celle qui nous tue. La confiance parfaite que l'on garde toute une vie. La confiance morte, la confiance abusive. La confiance hautaine des belles personnes. La confiance ratée, la confiance trahie. Par trop de promesses en l'air. La confiance naïve. Celle qu'on a tous eu un jour mais qu'on a tous plus ou moins laissé sur la route après trop de déceptions. La confiance viscérale. La confiance sélective, un peu conne sur les bords. La confiance accordée après réflexion intense. La confiance passionnelle, qui n'existe que par le reflet flou d'un espoir déjà perdu. La confiance parentale, souvent comative lors de l'adolescence. La confiance amoureuse. La gentille confiance des personnes timides. Les confiances perdues, un peu trop bruyantes. Les confiances exhibées, rarement honnêtes.

Les confiances d'un été, d'une vie, d'une seconde, les pulsions, les excès.
A vrai dire, trop de raisons de se tromper, trop de piège sur le chemin.
Trop de peine à éviter. Trop de souffrances préméditées.



La confiance est une pute.